Mogi est mon nom artiste. A la fois chanteuse/musicienne et peintre, je suis passionnée autant par l’un comme l’autre de ces deux formes d’Art.  Si vous le souhaitez, vous pourrez m’écouter chanter ou du jazz ou du classique en cliquant sur l’onglet musique.

Mais, dans cet article,  j’ai choisi de vous raconter « ma vie … de peintre »  !

Pour la petite histoire :   J’ai signé mes peintures  toute ma jeunesse comme « Mog » qui représente les initiales de mon prénom composé et de mon nom de jeune fille.  A l’époque, c’était l’usage. Alors  étant mariée, j’ai juste ajouté le « I » initiale de mon nom d’épouse. Voilà  l’histoire de mon pseudo.

je m’appelle Marie-Odile Garnon-Ismaili

Durant toute mon enfance, j’ai joué autour des voitures en réparation dans  le garage de mon grand-père : Le Garage Robaey  à Valmondois dans le Val d’Oise. Grimpant dans la C4 qu’il avait transformée en dépanneuse, -qui sera rachetée par un grand musée- ,  il m’emmenait avec lui lorsque Pierre Sabbagh (présentateur tv de l’époque) l’appelait pour dépanner sa voiture… Catherine Langeais m’offrait un verre de sirop de menthe. Mon grand-père se sentait honoré d’être leur garagiste. Au garage, haute comme trois pommes, j’ai même servi l’essence aux clients à qui on offrait une voiture des 24 Heures du Mans contre un plein de super ELF.  Les odeurs de mastic, le bruit des clés à molettes qui tombent au sol, le cambouis, le bruit des moteurs font partie de  mon enfance.  A cette époque, on suivait les 24 Heures du Mans à la télé…en noir et blanc.

Puis au lycée,  j’avais des amis qui habitaient Le Mans et qui n’auraient manqué la course pour rien au monde,  même pour une place de concert de Génésis à la même date. je les prenais pour des fous ! Moi je préférais faire de la peinture et de la musique.

Finalement, après la fac, à l’heure de trouver un premier job, je suis arrivée à l’Automobile Club de l’Ouest, complètement par hasard . Étrange n’est-ce pas, comme si,  depuis l’enfance et l’adolescence, la course des 24 Heures du Mans rôdait autour de moi. Comme si c’était une évidence que pas à pas, j’arrive jusqu’à elle :  cette course mythique, qui vous prend au coeur aux tripes.

De l’automobile à la peinture ou de la peinture à l’automobile.

Et plus de 30 ans se sont écoulés.

Lors du Rallye de la Suisse Normande en 2015 à Condé sur Noireau dans le calvados où je travaillais pour l’ACO, je montrais mes aquarelles sur mon portable à  un ami directeur de course Michel Jeanvrain, celui-ci me demanda :  « mais pourquoi ne peins tu  pas des voitures ?  » Commence et ta première toile, je te l’achète, tu me la réserves » me dit-il. dès la fin du week-end je l’appelais pour lui dire: « ça y est j’ai fait ma première voiture Michel. »

Et voilà comment : des paysages, petit à petit je suis passée aux voitures, des natures mortes aux carrosseries et des reflets argentés de l’eau à ceux des chromes. Je continue à peindre les marais, les brumes, mais j’adore peindre les pneus, les phares, la vitesse….Comme une évidence.

l’Art fait partie de ma vie depuis toujours : la peinture tout  autant que la musique. Peindre c’est m’évader, me replier sur moi-même, rentrer dans ma bulle. Chanter est comme respirer, m’ouvrir aux autres.  L’écriture m’attire et m’accapare aussi depuis l’adolescence.

Mais pourquoi mes journées ne font-elles que 24 Heures  ? 😉

En tout cas, le passé ne nous quitte jamais finalement, tout se construit sans qu’on en ait  vraiment conscience. Alors,  quand le passé et le présent se relient et s’ajoutent à ce que  l’on aime, quand les passions et  les expériences  s’harmonisent, on a enfin le sentiment d’être arrivé là où on voulait.

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